Le déneigement

L’hiver montréalais

Ça y est ! On arrive à la fin de l’hiver, les températures passent enfin au-dessus de zéro (des fois) ! Bon, j’ai beau questionner tout le monde, personne n’est sûr que le printemps soit vraiment installé. Faut dire aussi que tout le monde porte encore son manteau (moi toujours celui d’hiver), qu’il y a encore de la neige dans les rues (même si elle commence à fondre) et qu’il n’y a pas le moindre bourgeon à l’horizon. Par contre tout le monde est d’accord pour dire que cet hiver est inhabituellement long et froid. Et là je suis contente, car moi la-personne-la-plus-frileuse-de-la-Terre (je n’exagère pas, demandez !), j’ai survécu et même plutôt bien à l’hiver montréalais !! Tadaaa !

L’art du déneigement

Qui dit hiver inhabituel, dit hiver plus neigeux que d’habitude. C’est pas moi qui le dit, c’est Métro, le journal gratuit (distribué dans le… métro ! Oui gagné !). Alors je me suis dit que, quand même, il fallait que je vous montre l’art du déneigement dans les rues, parce que c’est un peu ce qui rythme la vie à Montréal. Surtout cette année.

*Attention photos moches*

Pendant la tempête de neige, la première à arriver est la déneigeuse rabatteuse (pas sur les photos) : c’est celle qui permet de dégager les routes pour les voitures. Elle pousse la neige contre les trottoirs. La déneigeuse qui aspire et fait des petits tas : après le passage de la rabatteuse, celle-ci aspire la neige et la repose bien alignée derrière. C’est un peu comme un aspirateur mais sans le sac. Ouais donc pas comme un aspirateur…

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La déneigeuse qui aspire la ligne et envoie tout dans la benne : ben voilà, je pense que son nom est clair.

La benne de neige : parallèle à l’aspirateur n°2, il récupère toute la neige bien dégueulasse et va la jeter plus loin. Et les rues redeviennent praticables. MAGIE !

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Et enfin la déneigeuse bébé : celle qui fait de la place pour les piétons. On a parfois l’impression que les chauffeurs jouent à Mario Kart et évitent des peaux de bananes sur les trottoirs, mais ils ont l’air de maîtriser la situation. Tant mieux.

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Et heureusement qu’ils sont là les déneigeurs, car dimanche, le jour de notre déménagement, c’était comme ça.